Pourquoi un vinyle…avec Vincent Ségal

Un vinyle pour mieux écouter ?

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François Bon s’exprime

« J’ai eu la grande chance d’assister à la conception de ce projet. Vincent voulait faire un disque à partir de ses compositions pour violoncelle seul depuis un moment déjà, il était évident pour lui que le support serait un bon vieux 33 tours : « En fait, pour ce disque de violoncelle seul, tout me renvoie au vinyle, le son, la pochette, l’idée de l’écoute. Je n’écoute qu’en vinyle les disques de Pierre Pennassou, mon professeur de violoncelle classique. Mais aussi les disques de blues ou de Cold Crush Brothers, King Tubby, Mama Ohandja, Ok Jazz, Compas.»

Le choix d’un standard tel que le microsillon n’est donc pas dû au hasard, pas plus qu’à la mode, mais bien pour pouvoir restituer au mieux cette musique de l’intime. L’acte même de poser un vinyle sur une platine, puis le bras de cette même platine sur le disque, nous contraint à l’attention. L’écoute qui s’ensuit est donc plus qualitative. Vincent ne tenait pas à ce que l’on écoute cette musique en voiture, par exemple, qu’elle devienne un fond sonore dont on ne percevrait pas toute la richesse : « Certaines musiques, on peut les réserver à certaines écoutes et se dire qu’on ne les écoutera que dans une certaine disposition. »
Le format maxi 45 tours s’est donc imposé, de même qu’un pressage audiophile de haute qualité : « le maxi 45 tours, c’est juste un format, mais ça change des choses… »

Avec une excellente gravure 45 tours sur vinyle vierge 180 g, la musique gagne indéniablement en dynamique et en lisibilité jusque dans les plus petites inflexions du jeu du musicien. Emotion garantie.

Ce double album 45 tours audiophile, enregistré par Philippe Teissier du Cros dans les studios de Kent Carter et pressé sur vinyle vierge 180 g en Allemagne par Speakers’ Corner, est un tirage limité à 1000 exemplaires en vente au magasin au prix de 45 €.